Les liens entre les clubs de football et les sites de jeux en ligne sont de plus en plus étroits. L’un des clubs qui a fait parler de lui du fait de ses relations avec le monde du jeu est Manchester United. Le club vient de lancer sa propre app de casino en argent réel en partenariat avec Bwin.
Une application rentable
Il ne fait pas de doute que cette application sera vite rentable, tant le club est adulé à travers le monde. Officiellement, l’application a été baptisée « Bwin Manchester United Casino ». Mais on s’attend à ce que le nom soit plus raccourci, peut-être en « Manchester United Casino ». Ce n’est certainement pas le cas pour le moment.
Par ailleurs, l’application se démarque des autres en proposant un logo personnalisé juxtaposé sur les couleurs traditionnelles du club de football anglais.
Du point de vue des caractéristiques, Manchester United vise le haut de gamme en proposant une app 3D et HD avec des détails qui rappellent son histoire. Par exemple, la toile de fond s’inspire du terrain de football du club, le mythique stade de Old Trafford. Les jeux qui sont nichés entre les icônes et les images du club évoquent eux aussi l’ambiance et l’environnement de Manchester United.
Les jeux proposés restent très classiques. On y trouve notamment des machines à sous, du black jack, de la roulette, et un certain nombre d’autres jeux très populaires dans les casinos. Qui plus est, le joueur qui se connecte à l’application est accueilli par des voix réelles des joueurs du club et non par des robots.
Enfin, il faut rappeler que l’appli est téléchargeable sur les smartphones iOS, et sur les tablettes Android.
Une suite logique
Manchester United a lancé récemment un produit de poker social. L’officialisation de la sortie de cette application n’a donc rien de surprenant, car l’objectif du club est de proposer un produit qui réunisse à la fois les amateurs de beau jeu et les passionnés de jeux d’argent.
Manchester United et Bwin sont en partenariat depuis 2012. Le site de jeu s’occupait surtout des paris effectués au stade lors des matches du club. Ensuite, le partenariat s’est élargi pour intégrer la création d’expériences de divertissement sur et hors du terrain. Bwin subit une mauvaise passe financière avec des chiffres en berne actuellement. Mais des partenariats comme celui-ci peuvent rebooster les finances du club, et lui permettre d’atteindre les objectifs qu’il se fixe en début de saison.
La communauté de Roissy Porte de France a le projet fou de construire un casino à deux pas seulement de l’aéroport Charles-de-Gaulle. Dans le but de concrétiser cet objectif, la communauté a déposé une demande auprès du ministère de l’Intérieur, qui est le seul habilité à autoriser l’ouverture de ce type d’établissements.
Augmenter le nombre d’établissements : une nécessité ?
Le projet pourrait être accepté pour au moins une raison : un seul établissement de jeu est actuellement implanté en Ile-de-France, et notamment à Enghien-les-Bains. La réglementation sur ce type de jeux est particulièrement stricte, et c’est ce qui justifie que jusqu’ici, aucun autre établissement ne soit installé dans la région. La communauté d’agglomération qui accompagne Roissy Porte de France, ainsi que la Semavo (chargée de l’aménagement du Val d’Oise) pensent donc que celle-ci peut évoluer pour favoriser plus de concurrence.
Les porteurs du projet pensent donc que Roissy qui compte près de 10 000 chambres d’hôtels, ainsi qu’un centre de congrès (International Trade Center) en cours de construction va forcément attirer une clientèle avide de jeux de hasard.
Et pour augmenter ses chances de voir le projet aboutir, la ville de Roissy a déposé un dossier pour être classée station de tourisme d’affaires auprès du secrétariat d’Etat en charge du Tourisme. Cette étape est indispensable pour l’ouverture de cet établissement.
Un modèle proche du graal de Las Vegas
Située à 20 km seulement de Paris, et idéalement positionnée non loin de l’A1, la commune a une situation privilégiée dont elle veut se servir.
Il est prévu que le futur casino soit construit au bord de l’autoroute. En effet, la zone préférée se situe au niveau de la Zac Sud-Roissy. Il est vrai qu’un problème foncier s’est posé dès le départ. Mais après des mos de négociations, un accord a été trouvé avec un exploitant agricole et la Semavo.
Le casino sera intégré à un complexe hôtelier de 45 000 m², un peu sur le modèle de ceux qu’on trouve à Las Vegas. Destiné avant tout aux clients internationaux, le complexe comprendra 13 000 m² de bureaux, un poumon vert de 90 ha et 10 000 m² de commerces.
Amaya a lancé ses jeux en Espagne avec un succès que personne ne peut contester. Actuellement, le site internet veut proposer un contenu plus intéressant avec une offre très large sur PokerStars.com. Très peu d’experts sont surpris par cette diversification qui inclut donc de nombreux jeux qu’on ne trouve pas toujours sur les casinos en ligne. En effet, le jeu avait déjà intégré ces divertissements singuliers sur d’autres plateformes dès la fin de l’année 2014.
Il faut néanmoins rappeler que cette donnée inédite ne peut être expérimentée partout. En fait, la réglementation en France notamment interdit les jeux de casinos en ligne. Ceux donc qui veulent aussi jouer le baccara, le blackjack, ou la roulette ne peuvent jouer à partir de l’Hexagone. Par conséquent, les joueurs devraient se trouver dans d’autres pays pour profiter de ces plateformes.
Au-delà de l’élargissement de la palette de jeux disponibles, les dirigeants de PokerStars ont ajouté une touche innovante : les croupiers humains. Grâce à la société Evolution Gaming, qui a participé à la conception de la plateforme, PokerStars a créé un environnement qui ressemble beaucoup aux casinos réels à Riga, en Lettonie. Les joueurs peuvent donc discuter, et même interagir avec les croupiers. Pour les opérateurs et les dirigeants de la plateforme, l’usage de ces croupiers renforce la confiance à l’égard de la plateforme.
Rappelons néanmoins un léger bémol : pour l’instant, seules les plateformes Windows sont susceptibles de profiter de ce jeu. Le développement sur Mac, et sur des supports mobiles parallèles est prévu pour les prochaines semaines.
Le premier European Poker Tour de Malte est organisé à partir de ce 17 mars et il est censé se terminer le 28 de ce même mois. Cet événement inédit se veut plus régulier, voire incontournable, au cours des mois et des années à venir.
Malte : une destination de poker prisée depuis quelques années
Si les experts pensent que cette compétition sera encore plus courue, c’est surtout parce que Malte est depuis quelques années une destination prisée des joueurs de poker en ligne. Les sociétés de gaming s’y sont installées depuis des lustres. Il ne lui manquait plus qu’une compétition de ce type pour être reconnue comme une capitale en devenir du poker.
Des compétitions accessoires ont préparé le terrain pour une reconnaissance accrue de l’importance de Malte. En effet, le Battle of Malta qui a enregistré 3 éditions très courues a attisé la volonté des acteurs majeurs du poker (le European Poker Tour et Poker Stars) de faire une escale à Malte.
D’ailleurs, cette compétition a réuni plus de 1400 participants, pour un tournoi principal à 550 euros l’année dernière. Le potentiel était donc indéniable, et les organisateurs ont compris qu’ils ne pouvaient pas manquer le coche. Dès lors, le retrait de San Remo du calendrier a permis à Malte de se positionner comme la dernière étape de l’EPT de la saison ; avec l’habituelle apothéose qui se tient à Monte Carlo au mois de mai. Malte est le 17ème pays visité par le European Poker Tour.
Le programme est très intense : il comprendra 69 épreuves reparties sur 11 jours et ouvertes à presque toutes les bourses. En effet, il faudra débourser au moins 100 euros de buy-in pour avoir accès au tournoi. Parmi les variantes prévues, citons le Stud-Hi Lo, le Razz, le Stud, le Hold’em, et l’Omaha. De plus, même le Crazy Pineapple sera disponible au cours de la compétition. Par ailleurs, les femmes, les jeunes de moins de 21 ans et les ténors de plus de 50 ans auront tous part à un tournoi dans leurs catégories. Bref, le programme ne sera pas très différent de celui d’un WSOP ?
Les joueurs seront sans nul doute très attirés par les compétitions de High Roller à 10 000 Euros, ainsi que celles des Super High Roller à 25 000 euros. De nombreux joueurs de réputation internationale sont d’ores et déjà annoncés à l’hôtel Hilton de St Julians où se tiendra la compétition. La compétition débutera par un Global Poker Master, et s’achèvera par le Main Event, principal rendez-vous de l’EPT.
Les revenus des casinos de Macao sont en chute libre, avec un chiffre de -49% enregistré récemment. Ces résultats médiocres sont le contrecoup de la campagne intense menée par Pékin. Cependant, les experts pensent que les hôtels construits bientôt sur l’île permettront de juguler ces mauvais résultats.
Une série noire qui dure pour les casinos
Sur le mois de février, les revenus des casinos ont chuté de -49% sur un an, pour des pertes globales de 2,13 milliards d’euros (même tendance dans les casinos d’Atlantic City aux Etats-Unis). Dans le même temps, le gouvernement chinois encourage sans cesse le territoire semi-autonome à diversifier son économie. L’ancienne colonie portugaise en est donc à son 9ème mois consécutif de baisse après le record de -30,4% enregistré en décembre dernier. Ces casinos, qui devancent pourtant ceux de Las Vegas ont enregistré une baisse de 2.6% en un an. Selon les experts, Macao pourrait encore rester dans le noir pendant quelques temps, à moins que la politique du gouvernement chinois ne change du tout au tout.
Car c’est bien là que se trouve le facteur aggravant. L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping en 2013 et ses efforts de réduction de la corruption ont entraîné une baisse de fréquentation des établissements de jeu de Macao. Chaque année pourtant, des millions de touristes y affluaient pour dépenser leur argent dans d’immenses casinos.
D’autres raisons à la chute de fréquentation des casinos
Mais la campagne de moralisation du gouvernement chinois n’explique pas tout. L’essoufflement de la deuxième économie mondiale est un autre problème qui explique que les casinos soient désertés. Le président chinois a même suggéré au territoire de se tourner vers d’autres moteurs de croissance, car la structure des jeux d’argent est en train de se transformer.
Cependant, il faut reconnaître que les résultats enregistrés depuis février sont meilleurs que prévu. D’ailleurs, le cours des actions des opérateurs cotés à la Bourse de Hong-Kong ont été nettement revalorisés. Si certains pensent que les revenus vont se situer aux niveaux actuels, d’autres pensent même qu’ils vont s’améliorer. Les opérateurs pensent même que l’ouverture du Galaxy Macau, un complexe prévu pour bientôt permettra de stabiliser les revenus au 3ème trimestre de cette année.
Des solutions envisageables
Les experts financiers pensent que Macao n’a pas d’autres choix que de pousser ses opérateurs à baisser les tarifs pour élargir la clientèle et faire de l’île une destination attractive. Tous s’accordent sur le fait que les prix sont vraiment trop élevés, surtout pour le chinois moyen. Les casinos de Macao avaient pourtant enregistré une hausse de 18.6% de leur chiffre d’affaires en 2013.
La loi actuelle en suisse stipule que les sites de paris sportifs et les casinos en ligne sont interdits. Cependant, elle autorise les Suisses à jouer sur des sites étrangers. La loi sur le point d’être adoptée le mois prochain inversera probablement l’inverse de ce processus. Les joueurs devront alors se contenter d’une offre suisse très limitée, avec des octrois de licences qui se limiteront au niveau cantonal.
Par ailleurs, une association de jeux (Online Gambling Association Switzerland, OGAS) devrait être créée sous peu, mais elle ne pourra pas accorder elle-même les licences de jeux.
Du point de vue des experts, une régulation de ce type est plutôt indispensable en Suisse, même s’ils n’apprécient pas les modalités de la mise en œuvre du processus. Les casinos suisses ont enregistré des chutes de revenus de l’ordre de 5 à 8% en 2010. Or dans le même temps, les mises suisses sur les sites étrangers a atteint la somme de 82 millions d’euros. Pour les experts, la Suisse se doit de réguler le secteur pour des raisons fiscales et à cause de la pression des professionnels du secteur.
Les partisans de cette loi prétendent que sur le long terme, elle protégera les joueurs suisses. Pour les professionnels du secteur, le projet de loi aiderait à lutter contre le blanchiment d’argent, la manipulation des rencontres sportives et l’addiction. Il faut néanmoins s’attendre à ce que des opérateurs étrangers profitent de la loi pour ouvrir des sites en Suisse en passant par des établissements terrestres locaux, comme c’est déjà le cas en Belgique.
Par ailleurs, le fait que les gains des joueurs ne soient pas taxés apparaît comme un vrai avantage pour les joueurs. Dans ce domaine, la Suisse restera donc fidèle à sa réputation de paradis fiscal, qui pourrait même attirer des joueurs plus aguerris d’Europe désireux d’éviter une fiscalité floue ou trop élevée.
Les prétendus avantages devraient quand même faire réfléchir. Avec une régulation aussi stricte et bien plus protectionniste que celle de la France, la Suisse qui a un nombre de joueurs 15 fois moins important pourrait verrouiller son marché des jeux de hasard avant même qu’il prenne de l’envol.
Une taxation plus rigoureuse sur les jeux de hasard
Suite à un accord signé entre le Fonds Monétaire International et la Roumanie, le gouvernement de cet ancien pays communiste s’est engagé à réduire son endettement à 1.83% de son PIB en cette année 2015 ; contre seulement 2.2% l’année dernière.
Dans cette logique, le gouvernement de centre-gauche a décrété qu’il régulerait plus étroitement les jeux en ligne, et augmenterait les taxes sur les machines à sous, les paris sportifs et les casinos. D’ailleurs, Christinela Nistor, la présidente de l’Office national des jeux de hasard pense que le pays récoltera 100 millions d’euros en taxes directes sur les jeux de hasard.
Même si le marché des jeux est en net recul avec des résultats estimés à 800 millions d’euros en 2014, il a quand même apporté 150 millions d’euros dans les caisses de l’Etat, soit environ 0.1% du PIB au cours de l’année dernière. Pour gagner encore plus d’argent, le gouvernement prévoit même d’assouplir la législation sur ces jeux. Des centaines de milliers de Roumains se connectaient aux sites web de poker à l’étranger malgré les risques d’emprisonnement encourus, alors que le pays tardait à accorder des licences aux prestataires.
Les opérateurs ne se réjouissent pas du tout de la hausse des taxes envisagées, car ils estiment que les taux actuels sont déjà à la limite du supportable. En Roumanie, il faut s’acquitter d’une taxe annuelle qui peut aller jusqu’à 180 000 euros, en fonction du chiffre d’affaires réalisé en tant qu’opérateur de jeux. Ceux qui possèdent des machines à sous paient entre 5700 et 20 000 euros par an. Or depuis la crise de 2008, les Roumains jouent beaucoup moins. D’ailleurs, le nombre de casinos est passé de 22 à 5 en 6 ans. Et alors qu’ils attiraient plus de 400 clients par le passé, on dépasse à peine les 50 par jour aujourd’hui.
Il faut néanmoins rappeler que l’intérêt pour les machines à sous est croissant. Le nombre de machines à sous et de salles de jeu a explosé dans les principales villes roumaines, et attirent de plus en plus de jeunes joueurs. Dans l’euphorie, la Roumanie compte organiser son premier « festival de poker », afin d’attirer des milliers de touristes prêts à dépenser beaucoup d’argent.
La capitale du jeu de la côte est des Etats-Unis est en grande difficulté financière. Cependant, elle n’envisage pas la faillite à l’inverse de la ville de Détroit a dû s’y résoudre. Face à ces difficultés, le gouverneur du New jersey Chris Christie a nommé une équipe de professionnels chargés de redresser les finances de la ville.
Des experts au chevet d’Atlantic City
Parmi les professionnels qui sont chargés de trouver une solution aux problèmes financiers de la ville figurent Kevyn Orr, l’ancien administrateur spécial de Detroit. Rappelons qu’Atlantic City s’est développée grâce à l’industrie du jeu. Mais la concurrence féroce des villes limitrophes lui a porté un coup fatal.
Par ailleurs, la ville n’a pas réussi à rembourser le prêt-relais de 40 millions de dollars qui lui a été accordé par l’Etat du New Jersey, et qui arrive à échéance le 31 mars prochain. Le gouverneur, qui est un candidat potentiel pour la prochaine élection présidentielle de 2016 a reconnu que les discussions visant à redresser la situation n’avaient donné aucun résultat jusqu’ici.
Un plan précis à l’étude
L’équipe d’experts sera dirigée par Kevin Lavin, un expert qui a travaillé précédemment chez FTI Consulting. Cet expert a la réputation de trouver des solutions viables lors du redressement d’entreprises et de collectivités.
Kevyn Orr évoqué précédemment sera son conseiller spécial. Ce dernier a d’ailleurs fait savoir qu’il était un peu prématuré de parler de faillite. D’après lui, il faut environ 90 jours pour négocier un plan, et il faudra attendre près de trois autres mois pour qu’il produise de bons résultats.
Cependant, le seul fait qu’on ait nommé des experts montre que la situation est grave. Tamara Lowin, une analyste réputée estime que l’arrivée de kevyn Orr n’a de sens que quand la faillite est toute proche.
Depuis l’annonce d’un projet d’installation de roulettes automatiques dans le casino d’Enghien, les croupiers sont montés au créneau et menacent de faire grève. La CGT et le groupe de revendications FO se sont réunis récemment pour discuter des modalités de ce mouvement qui sera peut-être mis en place.
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Des suppressions de poste en vue
Les croupiers s’insurgent contre l’installation de trois roulettes automatiques électroniques dans les salles de jeux du Groupe Barrière. Le problème ? Ces derniers pensent que ces roulettes automatiques entraîneront vraisemblablement des suppressions de postes. Les croupiers sont d’autant plus remontés qu’en 6 ans, 130 employés du groupe ont dû plier bagages. C’est donc pour protester contre l’installation de ces roulettes qu’une cinquantaine de membres du personnel des croupiers se sont réunis à Enghien.
Il faut rappeler qu’il y a un an déjà, une première roulette électronique a été installée au premier étage dudit casino. A présent, la direction souhaiterait installer d’autres machines au milieu des tables traditionnelles gérées par les croupiers. On estime qu’au total, entre 6 à 18 postes de croupiers pourraient être supprimées dans l’immédiat. Les délégués syndicaux veulent négocier ferme, car ils ne se font pas d’illusion. En effet, dans la majorité des cas, les tables de jeu gérées par les croupiers ont dû fermer avec l’arrivée des roulettes automatiques.
Les enjeux des prochaines réunions
Une réunion importante ce sujet devrait être organisée jeudi prochain. Pour les représentants de Fo, de la CGT et des croupiers, un seul mot d’ordre devrait être réitéré : pas question d’installer des roulettes automatiques en salles de jeux de table. Si la direction persiste dans cette voie, les croupiers se mettront bel et bien en grève, ce qui pourrait créer quelques problèmes au groupe de jeu éponyme.
Les croupiers estiment par ailleurs qu’on devrait plutôt recruter plus de personnes pour ouvrir les tables de jeu. Dans les casinos du groupe et dans celui d’Enghien en particulier, ces derniers ne seraient pas suffisamment nombreux. Ainsi, les 24 à 30 croupiers de l’heure remarquent souvent que des tables sont fermées alors que de nombreux joueurs attendent qu’un croupier se libère. Rien que pour les 39 tables de jeu du casino, il faudrait probablement atteindre le chiffre de 56 croupiers. C’est du moins l’opinion des représentants de la profession qui ne veulent pas entendre parler de licenciement.
D’autres revendications seront par ailleurs évoquées : le refus de fermeture à 5 heures, le besoin de sélection d’une clientèle malpolie entre autres. La direction se dit prête à discuter et améliorer le sort des croupiers. Affaire à suivre.
Le ministère de l’intérieur a autorisé l’ouverture d’un casino à vannes. Celui-ci devrait normalement être construit en 2017. D’ici là, l’exploitant a été autorisé à ouvrir un casino provisoire d’ici à l’été 2015.
Un accord au profit de la SBEC
L’accord autorisant l’ouverture d’un casino à Vannes est tombé mercredi dernier. L’exploitant, la Société Bretonne d’Exploitation des casinos et la ville de Vannes ont été auditionnés par le ministère de l’intérieur 15 jours plus tôt, et étaient dans l’expectative depuis lors. L’accord permettra à cette société exploitante de construire un énième casino terrestre en plus des quatre autres qu’elle dirige déjà.
Le casino provisoire ouvrira dans l’ex-salle de spectacle Ephémère au cours de l’été prochain. Les dirigeants de la structure promettent une quarantaine d’embauche d’ici là. Quant à l’établissement même, il comprendra des salles de jeux, de concerts, et un restaurant de 300 couverts sur une surface de 3 000 m². Le bâtiment sera construit sur pilotis dans le célèbre parc du Golfe.
Une municipalité enchantée
Le maire de Vannes pense que ce casino est une bonne nouvelle pour la ville. Selon lui, elle donnera lieu à près de 80 embauches, avec des recettes de 800 000 à plus d’un million d’euros de recettes pour la ville sur 20 ans. Par ailleurs, la construction du casino, à hauteur de 10 millions d’euros, donnera du travail à de nombreux salariés.